Petit récapitulatif de la marche à suivre

Qui peut adopter ?

La loi française prévoit que peuvent adopter :

  • soit deux époux mariés depuis plus de deux ans ou âgés l’un et l’autre de plus de 28 ans,
  • soit toute personne, célibataire, pacsée, divorcée (homme ou femme) âgée de plus de 28 ans.

Dans les deux cas, la présence d’enfants au foyer ne constitue pas un obstacle.

Par où débuter ?

Toute personne désirant adopter un pupille de l’État ou un enfant étranger doit déposer une demande d’agrément en vue d’adoption auprès du président du conseil départemental de son lieu de résidence.
La première chose à faire est donc de contacter le service départemental d’aide sociale à l’enfance (ASE) qui vous informera de la procédure administrative et instruira votre dossier.

Cet agrément est valable 5 ans pour une adoption en France comme à l’étranger, mais si il est indispensable pour la suite du projet ce n’est pas pour autant un « droit à un enfant ».

Et ensuite ?

Une fois l’agrément obtenu, vous pouvez vous orienter vers une adoption nationale ou internationale.

Si vous êtes inscrit sur la liste départementale en vue d’accueillir un pupille de l’État, chaque année vous devez confirmer auprès du Conseil Général que vous maintenez votre projet d’adoption.
Votre candidature est présenté  au Conseil de Famille des pupille de l’État en tenant compte des besoins de l’enfant et des caractéristiques de votre projet.

Si vous vous orientez vers une adoption internationale on distingue deux démarches :

  • par l’intermédiaire de l’Agence Française de l’Adoption (AFA)
  • ou par un organisme autorisé pour l’adoption internationale (OAA) habilité dans votre département de résidence.

Des dispositifs spécifiques :